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L'interdiction du glyphosate : dans 3 ans... Ou jamais !

L'interdiction du glyphosate : dans 3 ans... Ou jamais !

Le 25/01/2019

A l’occasion d’un débat citoyen auquel il s’était invité dans la Drôme, le Président de la République est revenu sur son engagement d’interdire l’usage du glyphosate d’ici 2022.

Pétition glyphosate

 

A l’occasion d’un débat citoyen auquel il s’était invité dans la Drôme, le Président de la République est revenu sur son engagement d’interdire l’usage du glyphosate d’ici 2022.

Son message fut clair mais ô combien alarmant !
Une nouvelle fois, le débat sur la potentielle dangerosité du glyphosate a été relancé.
Une nouvelle fois, une promesse gouvernementale part aux oubliettes.
Une nouvelle fois, nous faisons machine arrière.
Mais au fait pourquoi revenir sur cet engagement ?

 

Le glyphosate fait désormais partie de nos vies depuis trop longtemps ! Nous parlons d’un produit que l’Anses* a jugé bon de classer parmi les substances suspectées d'être cancérigènes pour l'Homme !
L’urgence maintenant c’est ce que l’on fait et ce que l’on décide pour la santé des Français et la protection de l’environnement. Comment imaginer que le pouvoir politique ne fait pas ses choix dans l’intérêt de la population mais dans celui des lobbies qui ont décidé d’ériger le glyphosate comme un totem sans lequel on ne peut plus produire, ce qui est bien sûr ridicule car on l’a fait pendant quelques millénaires.
 

Est-ce envisageable d’imaginer que la sortie du glyphosate soit possible sans risquer de tuer l’agriculture française ?
Mais de quelle agriculture parlons-nous ? L’agriculture française est en train de mourir à petit feu. Des milliers de paysans luttent au quotidien pour vivre sereinement de leur métier. Les conditions de travail et de rémunération des agriculteurs ne font que se dégrader, les rapports de force avec les multinationales sont déséquilibrés, leur dépendance aux subventions françaises et européennes est problématique et ce sont près de 10 000 exploitations qui ferment chaque année dans notre pays !

Mais de quelle agriculture voulons-nous ?
De cette question découle la suivante : de quelle alimentation voulons-nous ? Et pour aller plus loin : de quel modèle de société voulons-nous ? De quelle distribution avons-nous besoin ? Tout est lié…

Il est urgent de prendre conscience de toutes ces questions, de les affronter avec lucidité. Urgent de mettre en coopération tous les acteurs qui développent des alternatives soutenables dans le but de fournir une alimentation saine et de bonne qualité nutritive aux citoyens.

En moins de 10 ans, la Bio s’est transformée en une solution d’évidence pour une transition agricole, pour la transition énergétique dans l’alimentation, pour la transition économique vers l’économie sociale, sociétale et solidaire, pour la transition vers un commerce équitable. Oui, la Bio est un projet moderne, un projet d’avenir avec des solutions concrètes à la portée de chacun. De l’utopie d’hier à la solution d’aujourd’hui, la Bio est bel et bien le support à une transition sociétale.

La Bio porte une autre vision de l’agriculture et de la société. Elle plaide pour un modèle économique équitable, pour la redistribution des richesses, pour la protection de nos terroirs, pour des relations saines et fidèles avec la distribution qui permettent aux uns et aux autres d’investir… c’est une vision globale des relations, un véritable projet de société.

Peut-on encore aujourd’hui favoriser une agriculture fortement consommatrice de pesticides chimiques détruisant les sols et polluant nos aliments ?
Peut-on encore aujourd’hui céder face au lobby des multinationales de l’agrochimie ?
Peut-on encore aujourd’hui sacrifier la santé des Français et nos terres agricoles ?
 

Soyez nombreux à signer notre pétition car il en va de notre avenir, le Monde de demain se décide aujourd’hui : 
https://www.change.org/p/emmanuel-macron-l-arr%C3%AAt-du-glyphosate-d-ici-3-ans

Pour nous soutenir dans ce combat que nous jugeons primordial !
 

* Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail
 

Claude Gruffat, Président Biocoop

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